mardi 1 décembre 2009

L’autisme et la souffrance d’un père célibataire-Presque Dernière partie partie

 

20h00 la toilette

Négociation dans la chambre.
    il se présente en courant dans la salle de bain, je lui demande de retirer ses vêtements le temps de préparer le nécessaire. Je revient, il est a moitié déshabiller et sautille en secouant son livret, je lui demande de se dépêcher . Avec l'âge, mon travail, ainsi que celui du personnel de l' hôpital de jour sur sa phobie de l'eau,  je peu lui lavé les cheveux sans grande difficulté avec un gants de toilette sur les yeux, évidement. il se secoue s' agite en rigolant, s' écrase les testicules et transforme le salle de bain en piscine. je le fais participé et lui tendant le gant de toilette, il reste assez longtemps a frotter une parti de son corps, en oubliant le reste, idem pour le brossage des dents, je prend le relais.
je le mets en pyjama, il repart dans sa chambre, pour finir son film, pendant que je nettoie, range et ramasse les bouts de papier qu'il a déchirés.

20h30 le coucher :

Il s' installe avec son prospectus, a retirer depuis longtemps le bas de son pyjama. Il se gratte, il a de l' exéma, des petits boutons un peu partout.

Il s' endors, je le laisse en mettant la veilleuse.

21h00: Il me rejoint dans le salon, nous partons dans ma chambre, nous nous installons et il fais sa nuit en se rongeant parfois les dents.

    Voila une journée type d'un enfant de 10 ans stresser, angoisser, crisper, hyper actif qui a peur de tous, s' interdisant de vivre, car n' ose pas, qui ne sais pas lire, a peine recopier, dont le vocabulaire et la mémoire surprend, et seulement quant il le veut, les personnes qui ont montrées peu d'intérêt a son état, depuis et avant sa scolarité et j'en n' oubli beaucoup .

Ma méconnaissance très limité, ainsi que la confiance naïve que nous parents avons accordées aux corps médicales ,sans résultat efficace, alors qu' il y a des solutions.

Depuis 10 ans, je pleure en silence, je cache mes sentiments, la preuve je met des billets humoristiques, j’essaye de faire face, les larmes intérieures sont les plus dévastatrices, cette souffrance qui empêche de vivre et qui l’empêche de vivre, ce syndrome qui a anéanti notre structure familiale, cette sensation frustrante d’impuissance et surtout le fait d’être pris pour un imbécile car les psy se croient supérieurs.

Mais mon bonhomme je l’aime et il m’aime car il me le dit plusieurs fois par jours, il est cool alors qu’il a toujours suscité la peur, la violence de ses réactions, vis à vis de ses proches qui l’on délaisser pour ces motifs, alors qu’il n’est ni méchant ni violant mais exigeant. Il veut simplement qu’on fasse attention a lui.

Avec tous ça comment faire confiance?,ne pas baisser les bras, garder la tête froide et haute,car il n’y a pas que l’autisme de mon fils, mais les autres problèmes accumulés depuis ma naissance et le faite, a présent, que nous sommes tous seul a faire front.

Vous me direz y’a pire, c’est évident, il y a toujours pire… Mais mon histoire n’a rien d’un conte de fée.

Par ce billet j’aimerais que des parents, en couple ou comme nous seul sans famille, donnent leurs avis sur cette handicape et comment ils vivent avec.

1 commentaire:

  1. Pere dans une situation similaire, voici mon point de vue. Vous avez a porter jusqu'a la fin de votre vie une croix que vous n'avez jamais demande. Cette croix est d'autant plus lourde que vous etes seul. La seule satisfaction que vous pouvez avoir sont les sourirs de vote fils et le fait que tout cela vous a fait grandir. Vous etes un heros.
    Bonne annee,
    VN

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